Topographie et Guidage #3
4) Équerre optique :
a) Principe :
Il existe plusieurs sortes d’équerre optique, avec 2, 3 ou 4 fenêtres. À chaque fois il y a 2 prismes qui renvoient une image perpendiculaire à droite et à gauche et 1 ou 2 autres fenêtres qui renvoient une image de face. L’équerre optique est couplée, soit, a un fil à plomb ou une canne plombée pour pointer le point au sol.
Topographie et Guidages
Topographie et Guidage #3
5) Équerre de raccordement :
a) Principe :
Il s’agit d’une équerre optique dont les prismes sont remplacés par des miroirs et dont on peut faire varier l’angle entre les deux miroirs. Elle permet d’implanter tous les points d’un arc de cercle entre deux alignements connus.
b) Utilisation :
Si l’on a deux alignements droits AB et CD et que T est un point de AB et T’ est un point de CD et que l’on doit raccorder ces deux alignements par un arc de cercle de rayon constant, on peut utiliser l’équerre de raccordement.
T et T’ sont les points de départ et d’arrivée de l’arc de cercle, les points A et T’ sont matérialisé par des jalons sur le terrain. En se plaçant d’aplomb, sur le point T, on oriente l’équerre de façon à voir le jalon A dans un des miroirs et on tourne l’autre miroir pour voir le jalon du point T’. Quand les deux images des jalons coïncident on a l’angle α.
Pour tracer l’arc il suffit de se déplacer sur l’arc avec l’équerre, et quand on retrouve les deux images qui coïncident on sait que l’on est exactement sur un point de l’arc.
5) Équerre de raccordement :
a) Principe :
Il s’agit d’une équerre optique dont les prismes sont remplacés par des miroirs et dont on peut faire varier l’angle entre les deux miroirs. Elle permet d’implanter tous les points d’un arc de cercle entre deux alignements connus.
b) Utilisation :
Si l’on a deux alignements droits AB et CD et que T est un point de AB et T’ est un point de CD et que l’on doit raccorder ces deux alignements par un arc de cercle de rayon constant, on peut utiliser l’équerre de raccordement.
T et T’ sont les points de départ et d’arrivée de l’arc de cercle, les points A et T’ sont matérialisé par des jalons sur le terrain. En se plaçant d’aplomb, sur le point T, on oriente l’équerre de façon à voir le jalon A dans un des miroirs et on tourne l’autre miroir pour voir le jalon du point T’. Quand les deux images des jalons coïncident on a l’angle α.
Pour tracer l’arc il suffit de se déplacer sur l’arc avec l’équerre, et quand on retrouve les deux images qui coïncident on sait que l’on est exactement sur un point de l’arc.
Topographie et Guidage #3
6) Coordonnées Rectangulaires :
Les coordonnées rectangulaires définissent les coordonnées X et Y d’un point par rapport à un système de coordonnées normés (Lambert, CC, …) ou un repère local. Elles servent pour l'implantation à l'équerre optique.
Le point A est défini par ses coordonnées (XA et YA) et le point B par (XB et YB).
7) Coordonnées Polaires :
Les coordonnées polaires sont définies pas une distance (d) et un gisement (Gis). Un gisement est un angle orienté, dans le sens topographique (sens des aiguilles d’une montre), entre l’axe des Y, aussi appelé Nord (N), et une droite AB. Le 0 correspond à l’axe des Y. Elles servent à l'implantation au théodolite.
8) Transformation des coordonnées polaires en rectangulaires :
Si et seulement si l’on connait les coordonnées du point A (XA et YA), la distance entre A et B dAB et le gisement entre A et B Gis AB, on peut alors connaitre les coordonnées polaires du point B.
Avec les propriétés du triangle rectangle on peut déduire que :
Cette transformation est utilisée dans le cas d’un levé au théodolite pour connaitre les coordonnées X et Y des points levés.
6) Coordonnées Rectangulaires :
Les coordonnées rectangulaires définissent les coordonnées X et Y d’un point par rapport à un système de coordonnées normés (Lambert, CC, …) ou un repère local. Elles servent pour l'implantation à l'équerre optique.
Le point A est défini par ses coordonnées (XA et YA) et le point B par (XB et YB).
7) Coordonnées Polaires :
Les coordonnées polaires sont définies pas une distance (d) et un gisement (Gis). Un gisement est un angle orienté, dans le sens topographique (sens des aiguilles d’une montre), entre l’axe des Y, aussi appelé Nord (N), et une droite AB. Le 0 correspond à l’axe des Y. Elles servent à l'implantation au théodolite.
8) Transformation des coordonnées polaires en rectangulaires :
Si et seulement si l’on connait les coordonnées du point A (XA et YA), la distance entre A et B dAB et le gisement entre A et B Gis AB, on peut alors connaitre les coordonnées polaires du point B.
Avec les propriétés du triangle rectangle on peut déduire que :
Cette transformation est utilisée dans le cas d’un levé au théodolite pour connaitre les coordonnées X et Y des points levés.
Modifié en dernier par Adri3528 le jeu. mai 28, 2020 8:09 pm, modifié 1 fois.
Topographie et guidage #3
9) Transformation des coordonnées rectangulaires en polaires :
Si l’on connait les coordonnées rectangulaires des points A et B, on sait, avec les propriétés du triangle rectangle :
Le calcul du Gisement se fait par rapport au signe de ΔX et ΔY :
Les coordonnées polaires servent pour l’implantation de plusieurs points au théodolite.
Exemple :
9) Transformation des coordonnées rectangulaires en polaires :
Si l’on connait les coordonnées rectangulaires des points A et B, on sait, avec les propriétés du triangle rectangle :
Le calcul du Gisement se fait par rapport au signe de ΔX et ΔY :
Les coordonnées polaires servent pour l’implantation de plusieurs points au théodolite.
Exemple :
Topographie et Guidage #3
10) Polygonales :
a) Définition :
Une polygonale peut-être fermée, encadrée ou rayonnée comme un nivellement. C’est une droite brisé à plusieurs points dont on connait la distances entres les points et leur gisements, on peut donc en déduire les coordonnées de tous les points sur cette droites. Elles sont implantés par des géomètres-experts et servent aussi de base pour implanter les projets qui se trouvent auprès d’elles.
b) Prise de mesure :
Pour calculer les coordonnées des points d’une polygonale on doit mesurer les distances et les angles entre chaque points et savoir. Le point de départ doit etre orienté par rapport au Nord.
Pour connaitre les gisements, on peut soit mesurer les angles topographique de gauche (Tg), en ayant choisis un sens de parcours ou alors on mesure les angles intérieurs (A.I). L’angle topographique est l’angle qui se trouve à gauche de la polygonale par rapport au sens de parcours.
Quand on a mesuré tous les angles on peut en déduire les gisements. Avec les angles topographiques de gauche on a GisBC = GisAB + 200 + TgB et avec les angles intérieurs on a GisBC = GisAB + 200 – Angle B.
c) Calcul de la polygonale :
On connaissant les formules vue plus haut, il est facile de calculer les coordonnées rectangulaires des différents points. Les coordonnées se calcul un peu à la manière d’un nivellement. Le gisement se calcul comme vu au-dessus, ΔX = d x Sin Gis et ΔY = d x Cos Gis. La compensation se fait au prorata des distances entre points par rapport à la longueur totale de la polygonale.
d) Calcul de la surface d’une polygonale fermée :
Pour calculer la surface d’une polygonale fermée, on projette la polygonale sur le repère (système de coordonnées) pour calculer la surface du polygone vert et du polygone noir, en faisant la différence de la surface verte – la noire on obtient la surface de la polygonale.
Par définition :
10) Polygonales :
a) Définition :
Une polygonale peut-être fermée, encadrée ou rayonnée comme un nivellement. C’est une droite brisé à plusieurs points dont on connait la distances entres les points et leur gisements, on peut donc en déduire les coordonnées de tous les points sur cette droites. Elles sont implantés par des géomètres-experts et servent aussi de base pour implanter les projets qui se trouvent auprès d’elles.
b) Prise de mesure :
Pour calculer les coordonnées des points d’une polygonale on doit mesurer les distances et les angles entre chaque points et savoir. Le point de départ doit etre orienté par rapport au Nord.
Pour connaitre les gisements, on peut soit mesurer les angles topographique de gauche (Tg), en ayant choisis un sens de parcours ou alors on mesure les angles intérieurs (A.I). L’angle topographique est l’angle qui se trouve à gauche de la polygonale par rapport au sens de parcours.
Quand on a mesuré tous les angles on peut en déduire les gisements. Avec les angles topographiques de gauche on a GisBC = GisAB + 200 + TgB et avec les angles intérieurs on a GisBC = GisAB + 200 – Angle B.
c) Calcul de la polygonale :
On connaissant les formules vue plus haut, il est facile de calculer les coordonnées rectangulaires des différents points. Les coordonnées se calcul un peu à la manière d’un nivellement. Le gisement se calcul comme vu au-dessus, ΔX = d x Sin Gis et ΔY = d x Cos Gis. La compensation se fait au prorata des distances entre points par rapport à la longueur totale de la polygonale.
d) Calcul de la surface d’une polygonale fermée :
Pour calculer la surface d’une polygonale fermée, on projette la polygonale sur le repère (système de coordonnées) pour calculer la surface du polygone vert et du polygone noir, en faisant la différence de la surface verte – la noire on obtient la surface de la polygonale.
Par définition :
Sujet très intéressant
Nous les anciens on étais vieux jeux mais aujourd'hui il fait avouer que tous ces outil s
Sont indispensables vue les donneur d ordre les comptesrendue de chantier bon bref moi je sais pas faire sortie des niveulettes et du bon vieux laser bon courage !!
Un
Nous les anciens on étais vieux jeux mais aujourd'hui il fait avouer que tous ces outil s
Sont indispensables vue les donneur d ordre les comptesrendue de chantier bon bref moi je sais pas faire sortie des niveulettes et du bon vieux laser bon courage !!
Un
Spécialiste en travaux forestier et marécageux
Topographie et Guidage #4
IV) Théodolites et stations totales :
1) Histoire :
Le théodolite est un instrument topographique qui sert à mesurer des angles horizontaux et verticaux. Il a été inventé à la fin du XVI ème siècle par Thomas DIGGES.
2) Principe :
Le théodolite est composé d’une lunette avec un système de mise au point, qui peut effectuer une rotation sur un axe horizontal et un autre axe verticale.
Il est mis de niveau au-dessus d’un point connu, l’axe vertical doit être exactement de niveau au-dessus du point, on peut se servir d’un fil à plomb ou d’un plomb optique pour savoir si l’on est bien au-dessus du point, aujourd’hui les théodolites sont équipé de plomb laser, il est équipé d’une nivelle sphérique et d’une nivelle torique. Il possède deux cercles gradués pour mesurer les angles. Le cercle verticale à pour 0 le zénith du cercle vertical, donc quand la lunette est à l’horizontale l’angle vaut 100 ou 300 gon. Le cercle horizontal n’a pas de 0 à proprement dit, le 0 correspond au Nord du système de coordonnés, il peut donc être mis à 0 manuellement. Le théodolite sert à mesuré les angles d’un triangle horizontal ou vertical. Pour implanter un point, il faut être deux opérateurs et connaitre le gisement et la distance entre le point de station et le point à implanter.
IV) Théodolites et stations totales :
1) Histoire :
Le théodolite est un instrument topographique qui sert à mesurer des angles horizontaux et verticaux. Il a été inventé à la fin du XVI ème siècle par Thomas DIGGES.
2) Principe :
Le théodolite est composé d’une lunette avec un système de mise au point, qui peut effectuer une rotation sur un axe horizontal et un autre axe verticale.
Il est mis de niveau au-dessus d’un point connu, l’axe vertical doit être exactement de niveau au-dessus du point, on peut se servir d’un fil à plomb ou d’un plomb optique pour savoir si l’on est bien au-dessus du point, aujourd’hui les théodolites sont équipé de plomb laser, il est équipé d’une nivelle sphérique et d’une nivelle torique. Il possède deux cercles gradués pour mesurer les angles. Le cercle verticale à pour 0 le zénith du cercle vertical, donc quand la lunette est à l’horizontale l’angle vaut 100 ou 300 gon. Le cercle horizontal n’a pas de 0 à proprement dit, le 0 correspond au Nord du système de coordonnés, il peut donc être mis à 0 manuellement. Le théodolite sert à mesuré les angles d’un triangle horizontal ou vertical. Pour implanter un point, il faut être deux opérateurs et connaitre le gisement et la distance entre le point de station et le point à implanter.
Topographie et Guidage #4
Avec l’arrivée de l’électronique, les cercles gradués ont disparus pour laisser place à un écran qui indique les angles horizontaux et verticaux. Il a aussi été intégrer dans la lunette un télémètre laser qui va servir à mesurer des distances, le théodolite va changer nom pour s’appeler station totale. Elle sera même équipée d’une nivelle numérique pour la mise en station.
Avec l’arrivée de l’électronique, les cercles gradués ont disparus pour laisser place à un écran qui indique les angles horizontaux et verticaux. Il a aussi été intégrer dans la lunette un télémètre laser qui va servir à mesurer des distances, le théodolite va changer nom pour s’appeler station totale. Elle sera même équipée d’une nivelle numérique pour la mise en station.
Modifié en dernier par Adri3528 le dim. juin 07, 2020 6:21 pm, modifié 1 fois.
-
- Informations
-
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités